Impossible de déposer un commentaire sur le site de 28 millimetres... Donc, transmettez le message : Bravo pour leur travail. Dans la vidéo "28 millimetres Project", la séquence du karcher à l'envers est fabuleuse !

Juste pour vous dire que votre initiative sur l'ecriture est une tres bonne initiative!!!!!!!!!

Continuer comme cela et cette ville sera tres belle à vivre.

Louns.

Je me souviens de Clichy-sous-Bois quand j'étais petite... Nous rendions visite certains dimanches à des cousins établis là-bas... C'était il y a 35 ans, Clichy-sous-Bois semblait une petite ville de banlieue tranquille...

Du bout du monde, Bahreïn, où je suis installée, j'écoute France Inter et visite votre site...

Très belle initiative que la votre... Les peintres ensuite?

Merci!

Ma maison est une cage
Dans une tour de béton
Passe les jours les saisons
Toujours un voile qui couvre l’horizon
(...)

POEME
Je cherche un pays
sans frontière ni papier
où il n'y aurait pas d'argent
pour asservir les gens
où la langue serait le respect
j'ai cherché, cherché
sur terre je n'ai rien trouvé

Clichy Mot à Mot.

Le prologue.

Ici, me voila assise à coté d’une jeune femme, cette jeune femme assise là-bas sur le banc, qui ne dit rien. Je la vois et la connais depuis toujours. Elle ne dit jamais rien. Elle passe sa journée à regarder autour d’elle. C’est pourquoi j’ai décidé à mon tour de lui accorder toute mon attention. Alors, à mon tour, je la regarde de la même manière qu’elle pose ses yeux sur ceux qui l’entourent. Elle pense beaucoup mais ne parle pas. A quoi pense-t-elle ? A mon avis, elle a mal, ne sais pas comment faire pour lutter et se relever. Elle pense qu’elle va mourir, elle est tellement jeune pour abandonner maintenant.
Autour d’elle, je les vois tous ces gens qui rient, crient, parlent, pleurent… Peu importe ce qu’ils font, je les vois, ils vivent mais pas elle. Elle, elle respire.
Pourquoi ne va-t-elle pas rire avec eux ? Ne veut-elle pas vivre ? Elle a peur de ne pas se faire accepter. Alors, elle préfère rester à l’écart du monde. Rester en marge, elle ne pourra pas le rester définitivement. Je la regarde, j’attends une réaction de sa part. Rien. Se retirer définitivement de ce jardin ou se prendre au jeu. Je vois bien qu’elle commence à douter de sa stratégie, celle de rester à l’écart. Peut être va-t-elle se lever maintenant. Elle continue a attendre, à espérer désespérément. Mais, je vois aussi ces gens qui la regarde, qui l’observe sans vouloir se faire remarquer de peur qu’elle le remarque mais c’est trop tard. Les regardes se sentent. Certains ne se cachent pas. Alors maintenant, elle baisse les yeux. Ne supportant plus ces regards de mépris, de condescendance.
Tout en ne sachant pas les conséquences qu’ils ont eu avec leurs regards, ils continuent à bavarder et rire.
Elle ne reste pas longtemps les yeux à terre. Elle relève maintenant la tête. Je sens dans son regarde de la détermination. Elle s’interdit de saigner. Elle s’intériorise. Elle affronte ces regards que les autres jettent sur elle. Non, ces regards ne lui font pas peur. Elle n’a jamais eu peur. Elle a attendu, espérer. Encore et encore que l’on s’intéresse à elle. Juste quelqu’un qui lui dise « Bonjour » en le pensant réellement. Un soupçon d’intérêt aurait éé beaucoup pour elle, aurait tout changé. Mais voila, cette personne n’est jamais arrivé. Oui, jeune fille, faut se faire une raison, le prince charmant n’existe pas. Même si il faut être patient, rien n’est pire que l’attente. Je crois au destin, mais je sais aussi que le destin ca se provoque. Jeune fille si tu continue à attendre comme tu l’as toujours fait personne ne prêtera plus jamais attention à toi. Même ces regards condescendants tu finiras par les regretter. Alors, l’heure est venue de se lever. Marche. Comme si mes mots raisonnaient dans son esprit, elle se leva et se mit à marcher dans la direction des autres. Voulait faire comme les autres. Elle se rendit compte que ces gens qui la regarde avec mépris ces même gens, elle les connaissait. Ils étaient en fait comme elle. Elle est alors arrivée à coté, elle entame une conversation. Mais, personne ne réagit. Leur explique les raisons de son recule. Mais personne n’écoute. Elle comprend alors, qu’il est trop tard, que tout le monde l’a oublié.
A force d’attendre, elle a finit par devenir un fantôme. Plus personne ne fait attention à elle. Oui, même ces regards lui manquent. Son souci était de se faire accepter par cet homme élégant qui n’a pas arrêter de rire plus loin. Elle n’a jamais cessé de penser à lui. Mais maintenant ni lui ni personne ne la voit. Maintenant ce qu’elle veut c’est qu’on la remarque. Et pour cela tous les moyens sont bons. Mais une chose est sur c’est que l’attente ne fait désormais plus partie des options qu’elle choisie.
C’est ainsi que l’espérance laisse place à la colère et à la haine. Ces souvenirs ne cessent de revenir à la surface. Les promesses qui lui ont été dit. C’est avec le cœur rempli qu’elle poursuit son chemin. Le cherche. Continue à marcher. Le chemin est plein d’embuches. Mais le regard fixé sur son objectif. Les regards ne l’atteignent plus. S’ils la regardent, c’est qu’elle existe. Alors regardait-la. Elle veut qu’ils soient tous témoin de son existence, tous témoins de sa victoire. C’est ça qui nourrit son ambition.
Elle y est enfin arrivée. Son cœur bat tellement vite devant lui. Il se retourne et lui demande se qui l’amène.
C’est simple « je suis venue prendre ce que tu m’as promis hier ».

C’est comme ca que je vois ma ville. Une femme forte et déterminée. Déçue parfois mais elle sera remonté une pente qu’elle n’a pas cessé de descendre. Nouvelle génération qui a bien décidé de se faire entendre, de s’imposer, d’imposer une autre vision du monde. Le monde est à nous.

Je trouve ce projet original jespere qu’il y a eu bcp de participations. En tout cas moi, je me suis prise au jeu. Je sais pas vraiment ou déposer le texte alors le voila. Jai hesiter mais finalement je me dis qu’un texte est fait pour etre lu sinon a quoi bon. J’aimerais bcp avoir qques avis alors voila mon mail. Mot-a-mot@live.fr

Bonjour,

Merci pour votre question. Ils sont recueillis et lus par un comité de lecture. Quelques-uns seront publiés dans le livre Clichy Mot à Mot. D'autres mis en scène lors de la journée de fête du vendredi 21 novembre à l'espace 93. "Tous" seront donc présentés au public d'une manière ou d'une autre.

L'équipe de Clichy Mot à Mot

Que faîtes-vous des textes déposés dans les boîtes aux lettres de la ville?
Merci.

je n'ai jamais fait le rêve d'être
à clichy sous bois encore moins de venir y vivre.
et pourtant clichy sous bois m'a offert ce qu'elle a de plus beau, la chance de rencontrer des gens d'ici et de là bas.
mais clichy sous bois m'a surtout permis de rencontrer l'amour.

clichy sous bois est dans ma mémoire.

Paradis des couleurs
Je rêve chaque nuit, aux couleurs de Clichy, aux façades des appartements et des maisons avec leurs paraboles de toutes les couleurs. Les inventeurs ne l'ont pas encore inventé, j'espère que dans l'avenir, les inventeurs auront la riche idée de créer ces paraboles aux multiples couleurs, pas que du blanc ou crème. Cela mettrait les Clichois dans une colère noire que de voir la ville tout le temps grise. Nous vivons dans des quartiers de toutes les nationalités, c'est notre richesse, ils viennent d'Ici et là-bas. Nous nous côtoyans tous les jours, au marché Anatole France, à la fôret de Bondy, au parc de la Mairie, en prenant le bus, en parlant de bus, beaucoup de gens rêvent de voir le tramway passer dans Clichy. Les femmes qui partent au marché, faire leurs courses s'habillent en costume traditionnel de leurs pays d'origine, elles aussi ont des tissus de toutes les couleurs. Vivre à Clichy-sous-Bois, n'est pas synonyme de pauvreté. Vivre à Clichy-sous-Bois, c'est le paradis des couleurs. Pour ma part, cela restera dans ma mémoire, toutes ces couleurs et la diversité de culture. C'est le paradis tant rêvé par d'autres villes.
Marie Quesseveur (43 ans)
Quartier Bois du Temple

1. Trois poèmes sur le thème de La colère



Le capitalisme casino


L’ogre financier s’est levé !
Personne ne peut l’arrêter
Avant que son cycle ne soit terminé.

Il transforme les rêves en fumée,
En pâté, les chairs lessivées ;
Avec lui, la grâce est terminée,
Finies, les grasses matinées.

Tous les magiciens sont consignés
Pour trouver la force de l’arrêter.
Mais trouver un as pour l’étrangler
Voudrait dire d’abord le cerner.




Le capitalisme de caravane


Le caravansérail déraille ;
Les entreprises, il tenaille,
Leurs ouailles, il cisaille,
Profitant de leurs failles,
Au creux des efforts sur la paille
Pour changer de mètre et de taille,
Afin de soupeser le vrai travail,
Le sacrifier à la découpe et aux menus détails ;
Détails qui mieux le ravitaillent.

Son convoi est synonyme de canaille,
Il ne respecte plus le tracé des rails,
Au grand dam de ses ouailles,
Et des droits de l’homme qu’il émaille.
C’est un briseur de rêves,
C’est un broyeur de vies…



Des révolutions

Jacasse Jacquou !
Contre les jacqueries
Fomentées pour des galériens,
dans la galerie de gens huppées ;
Déboute les potentats,
Ces assassins malfrats,
Sans le moindre attentat !

Même si la bave et les chiens enragés
Rendent les pavés englués :
Mille âmes tempêtent contre
Mais toujours s’y empêtrent,
A défaut d’éveil, l’air de rien.
Nom d’une pipe !
Elles manquent de lettres de poigne.



Par Aimé Eyengué (acteur associatif à Clichy-sous-Bois), Ecrivain, auteur, entre autres ouvrages, de L'Abbé est mort, vive l'Abbé!, son dernier roman, publié en 2008 aux Editions Le Manuscrit

Très bonne ideé!!!!

En moment, j'écris un travail sur le thème:
"Banlieues de Paris - la vision des journalistes et la vision des habitantes"
Je voudrais visiter la banlieue moi-meme, mais on m'a dit que c'est trop dangereux comme touriste.
Avez-vous des adresses ou des idées, qui peut m'accompagner pour un jour?

Merci beaucoup!

andreasfeller@swissonline.ch

je trouve çà tout simplement magnifique, une autre vision des quartiers çà change merci

Bonjour et bravo votre site est vraiment super !!! visiter le mien www.teslogos.com site de toutes collections «dessins animés, bandes dessinées (BD), armes de décoration, télécartes Pin-up et Lolitas...»

Au départ ca ne me disais rien d'y allez puis en commencant l'expo, je me suis sentie dans mon univers artistique où l'on exprime différentes choses en un quart de seconde avec ou sans flash !
Une semaine après je suis retourné la voir sous un autre angle mais toujours aussi positif.
Merci, a bientôt j'espère...

Au départ ca ne me disais rien d'y allez puis en commencant l'expo, je me suis sentie dans mon univers artistique où l'on exprime différentes choses en un quart de seconde avec ou sans flash !
Une semaine après je suis retourné la voir sous un autre angle mais toujours aussi positif.
Merci, a bientôt j'espère...

super initiative, un projet comme il en faudrais plus, en tout cas c'est superbe bravo a tout les acteurs de ce projet

J'ai habité Clichy Sous Bois pendant près de 24 ans et ai déménagé mais pour pas très loin !! J'ai aimé mon quartier, on formait une grande famille... Merci de montrer que nous aussi, on fait partie de la société française et qu'il faudra faire avec nous !!! La diversité de la population fait sa richesse !! Merci et bonne continuation....

Félicitations, et pour l'art, et pour la vérité. "Clichy Sans Cliché" exprime par le noir et la couleur beaucoup de lumière et d'espoir, n'en déplaise à une certaine autorité.
Regards signifiants meme pour les "non-voyants".
Bravo

Vives félicitations pour votre initiative.J'espère qu'elle aura un grand retentissement .
J'attends le livre...
Courage !